Jusqu’à 2000 particules de microplastiques pourraient être ingérées par la consommation de fruit de mer, de sel et d’eau potable en bouteille, mais également via les particules que nous respirons, dans les fibres textiles notamment. En moyenne, nous ingérerions jusqu’à 2,6 grammes de microplastiques par semaine.
Les perturbateurs endocriniens y étant contenus sont suspectés de provoquer des cancers, du diabète, des troubles de la reproduction et seraient, selon l’OMS, responsables de 13 millions de décès par an.
8 millions de tonnes de plastique polluent les écosystèmes marins chaque année selon la Fondation Ellen MacArthur. Certains scientifiques prévoient que, d’ici 2050, la quantité de plastiques dans les océans dépassera celle des poissons.
80 % de la pollution des océans provient de la terre. Les cours d’eau, les estuaires et les sols sont les principaux vecteurs utilisés par les déchets pour se déverser en mer.
Aujourd’hui, le point d’action le plus efficace pour éviter cette pollution semble être en amont des océans, c’est-à-dire au niveau des fleuves et des rivières.
Le FDD Andurand s’engage au niveau des fleuves afin de faire face à la pollution plastique le plus efficacement possible.
Ses actions se déclinent sous différentes facettes :
La jeunesse et l’éducation étant au centre de ses préoccupations, le FDD Andurand a à cœur d’impliquer la jeunesse dans ces actions afin de leur faire découvrir les enjeux majeurs liés à la préservation de l’environnement
La caractérisation c’est un protocole scientifique, décliné pour des sciences participatives, qui permet l’identification des déchets à l’issue d’un ramassage. Cette étape permet d’obtenir la fiche d’identité des déchets :
Dans quel milieu ont-ils été ramassés ? montagne, zone urbaine, cours d’eau …
A quel niveau du littoral ? échoués, présents au sol, enfouis …
Sa matière ? plastique, verre, métal, carton, papier, bois, …
Son usage ? bouteille, canette, masque, bouchon, …
Ces données sont saisies dans la plateforme nationale Zéro Déchet Sauvage, lancée par l’Association MerTerre et maintenue par le Musée national d’Histoire naturelle de Paris. En caractérisant et en archivant les données issues des ramassages nous nous donnons le pouvoir de la connaissance.
La Fondation Andurand souhaite que ces opérations ne soient pas vaines, qu’elles soient un tremplin pour montrer qu’ensemble, en alimentant une base de connaissances nous puissions :
Trop peu d’actions sont réalisées le long des cours d’eau et rivières mais les données sont là :
En France ces milieux sont les zones où l’on retrouve le plus de déchets abandonnés. C’est pourquoi la Fondation souhaite dédier ses opérations aux cours d’eau.